Samedi de la science : prothèses bioniques, éclipse solaire et plus encore

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Des chercheurs rapportent dans « Natural Medicine » une technique permettant au cerveau d’un utilisateur de contrôler une prothèse bionique. C’est ce qu’on appelle la magnétomicrométrie. Des sphères magnétiques sont placées à l’intérieur des muscles et leur mouvement est surveillé par des magnétomètres. La reconstruction des paires musculaires donne à l’utilisateur une idée de la position et du mouvement d’un membre bionique. Le système devrait être prêt à être utilisé commercialement d’ici 5 ans. Les personnes amputées sous le genou pourront marcher plus naturellement et mieux franchir les pentes, les escaliers et les obstacles.

Une éclipse solaire annulaire en forme de « cercle de feu » a été observée le 2 octobre depuis Rapa Nui, communément appelée île de Pâques, dans l’océan Pacifique. La nouvelle lune est apparue parfaitement à l’intérieur du disque solaire pendant environ 6 minutes. Le bord de la lune semblait toucher le bord intérieur du soleil. Cela a provoqué le phénomène lumineux connu sous le nom de « perles de Baily ». Rapa Nui n’est pas souvent sur le chemin des éclipses solaires. Il s’agissait de la première éclipse solaire annulaire sur l’île depuis 1788.

Les oursins envahissants dévorent les forêts de varech au large de la Nouvelle-Galles du Sud en Australie à un rythme dangereux. Les homards sont considérés comme leur principal prédateur. Des scientifiques de l’Université de Newcastle surveillent de près la relation entre les deux espèces. Les dernières recherches indiquent que la plupart des oursins placés à l’extérieur des tanières de homards sont mangés par les requins. La diversité des prédateurs pourrait s’avérer une bonne nouvelle pour la protection des forêts de varech.

Avez-vous été vacciné contre la grippe ? Les Centers for Disease Control and Prevention affirment que des données récentes indiquent que la dose de cette année réduit le risque d’être hospitalisé de 35 pour cent parmi les groupes à haut risque. Les données ont été extraites de plus de 11 000 personnes présentant un risque élevé d’infection grippale grave dans cinq pays de l’hémisphère sud. Le risque d’hospitalisation différait selon les différents groupes d’âge. L’étude indique que les données de l’hémisphère sud pourraient aider à estimer les niveaux de protection pour l’hémisphère nord.