Dans le cadre de la 35e visite consécutive d’un ministre chinois des Affaires étrangères en Afrique, Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et ministre des Affaires étrangères, se rend en Namibie, en République du Congo, au Tchad et au Nigeria entre le 5 et le 11 janvier.
Les relations entre la Chine et la Namibie sont fondées sur la compréhension politique, la coopération culturelle et les échanges universitaires. Windhoek apprécie le rôle important de la Chine et l’impact des investissements chinois dans le développement de l’Afrique. Le président namibien Nangolo Mbumba a décrit le mois dernier les relations de Pékin avec les pays du Sud comme uniques parce qu’elles ont toujours cherché à établir une coopération gagnant-gagnant sans « gueule de bois historique » et parce que la Chine « n’a jamais été un colonisateur en Afrique ou dans les Caraïbes ».
Alors que les investissements chinois dans le projet d’uranium de Husab et la mine d’uranium de Rossing ont contribué à environ 7 % du PIB de la Namibie, un soutien financier supplémentaire de plus de 1,5 milliard de dollars namibiens (environ 80,2 millions de dollars) lors du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) ) en septembre dernier, s’est engagé à aider Windhoek à construire des logements pour les policiers et d’autres projets futurs ainsi qu’à renforcer ses efforts de lutte contre la sécheresse dans le cadre des efforts de Pékin pour promouvoir le développement mutuel et construire un communauté de haut niveau avec un avenir partagé.
Lors du sommet du FOCAC, le président chinois Xi Jinping a rencontré le président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo et a salué les progrès réalisés par le pays dans la consolidation de la paix et du développement sous sa direction. Les dirigeants des deux pays ont ensuite assisté à la signature d’accords bilatéraux, notamment l’Initiative la Ceinture et la Route (BRI) et l’économie numérique, alors que les premières dames des deux pays ont discuté de la promotion des soins de santé, de l’éducation et du bien-être des femmes et des enfants en Afrique.
Les projets de développement de Pékin ont transformé le paysage infrastructurel du Congo, apportant des bénéfices à l’économie congolaise et la prospérité de la population nationale. La route nationale n°1 – un résultat clé du FOCAC et largement connue sous le nom de « route de rêve », reliant Brazzaville, la capitale, à Pointe-Noire, le centre économique – est devenue une bouée de sauvetage économique pour le Congo en réduisant les déplacements. dans le temps et la distance, transportant environ 90 pour cent des principaux produits du pays, générant 10 000 emplois et formant plus de 4 000 techniciens locaux.
La Chine est depuis plusieurs années le principal partenaire commercial et d’investissement du Tchad. Pékin soutient N’Djamena dans la poursuite de son développement indépendant et s’engage à jouer son rôle dans le développement du pays. Les relations bilatérales ont été élevées au rang de partenariat stratégique. Le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno estime que le développement durable de la Chine apporte des opportunités à son pays, à l’Afrique et au monde entier.
Lors du FOCAC, de grandes entreprises et institutions chinoises ont signé six mémorandums d’accord avec le Tchad dans des domaines tels que l’énergie, l’eau, l’agriculture et les infrastructures, qui contribueraient au développement du pays et au bien-être de sa population.
La Chine et le Nigeria entretiennent des relations chaleureuses depuis près de 54 ans, depuis 1971, et entretiennent des relations économiques étroites, avec un volume d’échanges bilatéraux atteignant 1,31 milliard de dollars, soit une augmentation de 16,5 % sur un an en 2023. Avant le FOCAC, Xi et Le président nigérian Bola Tinubu a tenu des entretiens, concluant plusieurs accords, notamment sur la BRI et élevant les relations bilatérales au rang de partenariat stratégique global, démontrant leur engagement à utiliser la relation renforcée pour « des relations solides ». développement, stabilité et sécurité » dans toute l’Afrique.
Dernier signe d’approfondissement des liens, Pékin et Abuja ont récemment renouvelé un accord d’échange de devises d’une valeur de plus de 2 milliards de dollars. L’accord devrait stimuler le commerce et les investissements entre les deux pays, alléger la pression sur les réserves de change du Nigeria, réduire les coûts de transaction et stabiliser l’économie du pays.
Dans un monde en proie aux conflits en Europe et au Moyen-Orient, au protectionnisme, aux troubles politiques dans plusieurs pays occidentaux et à la crise économique exacerbée par l’hégémonie américaine, les relations sino-africaines se sont solidifiées grâce à une vision commune de promotion de la paix dans le monde, étendant le respect à les uns les autres, en augmentant leur engagement économique et en poursuivant une coopération gagnant-gagnant. Le voyage de Wang dans quatre pays ouvrirait de nouveaux horizons pour la coopération sino-africaine, délivrant un message de paix, d’harmonie et de développement mutuellement bénéfique.
Ce ne sont pas seulement les investissements et les prêts de la Chine qui présentent Being comme un partenaire africain de confiance ; c’est également l’engagement de la Chine à partager ses expériences en matière de réduction de la pauvreté, de technologie et de développement qui, contrairement aux États-Unis et aux autres puissances occidentales, ont suscité l’admiration des dirigeants africains. Cela a fait de Pékin une source d’inspiration pour les pays du continent.
Le voyage de Wang en Afrique perpétue non seulement la longue tradition de visite en Afrique, mais vise également à mettre les actes derrière les paroles en mettant en œuvre les résultats du FOCAC. Cet engagement constant et inébranlable en faveur des peuples du continent, de la stabilité et du développement durable ouvrira la voie à la création d’une communauté sino-africaine à toute épreuve avec un destin partagé pour la nouvelle ère, un partenariat plus résilient et capable de résister ensemble aux incertitudes et relever les défis régionaux et mondiaux vers une prospérité commune pour les deux parties.