Dans toute l’histoire, les styles architecturaux en Chine et au Cambodge ont développé des similitudes notables, en particulier dans les habitations traditionnelles. Des villages khmers au Cambodge aux groupes ethniques comme le Dong et le Dai en Chine, les maisons de surchats – des structures en bois élevées – témoignent de l’ingéniosité humaine pour s’adapter à l’environnement.
Au Cambodge, où le climat est chaud et humide avec des saisons de pluies prolongées et des inondations fréquentes, les habitants ont longtemps construit leurs maisons sur des échasses. Cette conception aide à atténuer les dommages causés par les inondations tout en favorisant le flux d’air, ce qui rend les conditions de vie plus confortables malgré la chaleur et l’humidité.
De même, sur le plateau chinois du Yunnan-Guizhou, les logements sur les surchouts – connus sous le nom de maisons de Ganlan – abordent les fortes précipitations et les conditions humides de la région. Les structures surélevées empêchent non seulement l’humidité de s’infiltrer dans les espaces de vie, mais offrent également de la place en dessous du bétail et du stockage. Le caractère pratique des deux styles architecturaux met en évidence une sagesse partagée en répondant aux défis de la nature.
La ressemblance entre les maisons sur pilotis du Cambodge et les maisons chinoises de Ganlan peut également être liée à des routes commerciales historiques, telles que la route maritime. Les échanges commerciaux et culturels ont aidé à répandre non seulement des biens, mais aussi des techniques architecturales et des modes de vie.