

Mei-Ling Tan est une journaliste passionnée par l'Asie depuis plus de dix ans. Ayant grandi entre la France et Singapour, elle a développé une profonde compréhension des cultures et des dynamiques politiques du continent asiatique. Elle met aujourd'hui son expertise au service d'EurasiaTimes pour vous offrir des analyses pointues et des reportages de terrain.
Mercredi, l’exposition de l’industrie automobile internationale de Shanghai a lancé mercredi dans la ville de Pearl. Se déroulant du 23 avril au 2 mai au National Exhibition and Convention Center, il marque la 21e édition d’Auto Shanghai, la première se déroulant en 1985.
Alterné chaque année entre Shanghai et Pékin, l’Expo de cette année devrait présenter de nombreux aspects en évolution et haut de gamme de l’industrie automobile, couvrant à la fois les véhicules de passagers et commerciaux, la technologie de connectivité intelligente et les pièces automobiles, entre autres.
Le spectacle de cette année sera témoin de la participation de près de 1 000 entreprises de 26 pays et régions. En plus des géants automobiles mondiaux comme Volkswagen, BMW et Toyota, l’échelle et le nombre d’exposants technologiques et de chaîne d’approvisionnement ont augmenté de manière significative par rapport à l’édition précédente. La zone d’exposition totale atteindra 360 000 mètres carrés, avec plus de 100 nouveaux modèles qui devraient être faits.
Avec le thème de l’événement de cette année «d’adopter l’innovation pour un avenir gagnant-gagnant», un objectif clé de l’Auto Shanghai 2025 est en lumière sur le développement continu de nouveaux véhicules et technologies énergétiques, notamment des batteries, des bornes de recharge, ainsi que de la chaîne de l’industrie de l’énergie de l’hydrogène.
Les exposants internationaux présenteront en bonne place, avec un pavillon allemand, soutenu par BMW et VDA, ainsi qu’un pavillon autrichien, organisé par Advantage Autriche.
Le lancement du SU 7 de Xiaomi peu avant le salon de l’auto de Pékin de l’année dernière a créé une sensation, et il a depuis vendu plus de 215 000 unités, dépassant le modèle 3 de Tesla sur une base mensuelle depuis décembre 2024.
Les systèmes d’assistance à conducteur sont devenus un outil essentiel pour les constructeurs automobiles afin de se différencier sur le marché chinois de l’EV.
BYD, le principal fabricant de véhicules électriques et hybrides du pays, a suralimenté la concurrence dans le développement de tels systèmes après avoir annoncé en février qu’il offrirait son système d’assistance conducteur « God’s Eye » comme un équipement standard gratuit à travers sa gamme, y compris dans des modèles d’entrée de gamme ne coûtant pas environ 10 000 $.
Suite à l’imposition d’une gamme de tarifs par l’administration Trump aux États-Unis depuis mars de cette année, y compris sur les importations automobiles, de nombreux acteurs mondiaux de l’industrie automobile cherchent à créer de nouvelles connexions avec la deuxième économie mondiale.
L’industrie automobile chinoise ne montre aucun signe de fatigue, renforcée par une classe moyenne en constante augmentation de consommateurs. Rien qu’en mars, un total de 1,97 million de véhicules de tourisme ont été vendus dans le pays, avec des ventes totales augmentant de 14,4% en glissement annuel.
(Avec entrée de Reuters, couvrez via CFP)