Une image générée par l'AI il représente une caravane de chameau trekking à travers le désert loin d'une ancienne ville chinoise. / Cfp

Des échos de Camel Bells le long de la route de la soie vers les collaborations actuelles en archéologie, en conservation du patrimoine, en restauration numérique et en musées, la Chine et les cinq pays d’Asie centrale composent conjointement un nouveau chapitre de l’histoire de la route de la soie, avec des valeurs partagées et des obligations culturelles renouvelées.

La route de la soie n’a jamais été seulement une voie commerciale. C’était un pont de civilisations reliant Chang’an et Samarkand, où diverses cultures, langues et confessions se sont rencontrées et se sont mêlées. Cet esprit de connexion continue de résonner aujourd’hui.

En 2021, la Chine et quatre pays d’Asie centrale – le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan – ont signé le premier accord de l’organisation de coopération de Shanghai (SCO) dédié à la protection du patrimoine culturel. Deux ans plus tard, en 2023, la Chine et les cinq pays d’Asie centrale ont établi conjointement le centre de coopération et de recherche archéologique de la Silk Road à Xi’an.

Ces jalons ont jeté une base solide pour une collaboration plus approfondie – des partenariats des musées aux initiatives conjointes contre le trafic illicite des reliques culturelles. En conséquence, l’échange culturel est passé de gestes symboliques en engagements structurés à long terme.

En 2014, la Chine, le Kazakhstan et le Kirghizistan ont réussi à inscrire les « Roads Silk: Chang’an-Tianshan Corridor » sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO – marquant la première nomination transnationale sous l’initiative Belt and Road. Aujourd’hui, la Chine soutient activement la nomination en cours du «Corridor Fergana-Syr Darya», poursuivant cet esprit de coopération régionale.

Mais la reconnaissance du patrimoine mondial est plus qu’un insigne d’honneur – c’est une promesse partagée de raconter des histoires et de protéger notre passé. La Chine travaille en étroite collaboration avec ses voisins pour gérer et protéger conjointement ces sites culturels, offrant des programmes de formation et des mécanismes de rapports pour s’assurer que les avantages de la préservation du patrimoine sont partagés par tous.

Une vue du Gur-e-Air dans la ville historique de Samarkand en Ouzbékistan, 26 mai 2025. / CFP

Depuis 2016, les institutions chinoises se sont associées à leurs homologues d’Asie centrale sur plus de 10 projets archéologiques à travers l’Ouzbékistan et les régions voisines.

Des ruines de l’ancien Samarkand aux couches culturelles de Kashkadarya, ces efforts conjoints ont mis au jour les reliques des civilisations de Kangju, Yuezhi et de Kushan – jetant une nouvelle lumière sur les premières et complexes histoire de la région.

Pourtant, l’archéologie ici est plus qu’une poursuite scientifique – c’est un pont de compréhension qui favorise le dialogue, renforce la confiance et approfondit les liens culturels par l’exploration partagée du passé.

En 2024, le patrimoine du Kazakhstan a pris le devant de la scène au Tianjin Museum dans le nord de la Chine avec une exposition « The Golden Warrior and the Fertile Grasslands », mettant en vedette 185 reliques et répliques du Kazakhstan. Chaque objet a servi tranquillement d’ambassadeur silencieux, nous rappelant à quelle profondeur nos histoires sont entrelacées.

Visualisation du public

Bien qu’ancienne, le message de la route de la soie reste profondément pertinent. Dans un monde souvent divisé par des tensions géopolitiques et des récits de civilisation, la Chine et l’Asie centrale choisissent un chemin différent – l’un des échanges plutôt que la division, et la coopération sur la confrontation.

Ces nations démontrent que le patrimoine culturel est une source de force collective, pas un jeu à somme nulle, en partageant des reliques et des sites historiques et en créant des partenariats durables. Leurs efforts incarnent l’esprit de l’initiative mondiale de la civilisation et progressent tranquillement mais puissamment la vision d’une communauté avec un avenir partagé pour l’humanité.

Alors que le président chinois Xi Jinping l’a noté une fois, «les civilisations se développent grâce à l’échange et à l’épanouissement grâce à l’apprentissage mutuel». Le long de cette route de soie revitalisée, la Chine et l’Asie centrale se promènent main dans un avenir qui honore l’histoire, embrasse la diversité et favorise la confiance durable.