Les missions Apollo ont marqué une réalisation historique, avec 12 astronautes marchant sur la surface lunaire entre 1969 et 1972.
Mais depuis plus de 50 ans, aucun humain n’est retourné sur la lune. Maintenant, une nouvelle ère d’exploration spatiale prend forme.
Le catalyseur de cette race renouvelée vers la lune était une découverte révolutionnaire: la possibilité que de grandes quantités d’eau puissent exister sur la surface lunaire. Neil Cairns de Razor se rend à Milton Keynes au Royaume-Uni pour rencontrer le professeur Mahesh Anand, à l’université ouverte, qui a contribué à la découverte de l’eau sur la lune.
La mission Chang’e 7 de la China National Space Administration, lancé en 2026, pourrait être la plus ambitieuse et la plus complexe à ce jour.
Il est prévu d’atterrir sur le bord illuminé du cratère de Shackleton, presque au pôle Sud de la Lune, pour chercher de la glace d’eau et d’autres ressources.
L’eau sur la lune ouvre la porte à la construction de la station de recherche lunaire internationale.
Chang’e-7 portera 6 instruments scientifiques internationaux d’Égypte, de Bahreïn, d’Italie, de Russie, de Suisse et de Thaïlande. Le Dr Simone Del’agnello à l’Institut national italien de physique nucléaire a construit un rétroréflecteur laser qui aidera à positionner et à naviguer à la surface de la lune.
Les entreprises privées sont également impliquées dans cette nouvelle poussée pour la lune. Surrey Satellite Technology Ltd, fondée en 1985 par le professeur pionnier des vaisseaux spatiaux Sir Martin Sweeting, prévoit de lancer le satellite lunaire Pathfinder qui fera partie d’une constellation d’orbites lunaires interconnectées qui fourniront des services de rétablissement de données pour la communication autour de la lune.
La Lune a toujours été un objet d’émerveillement et d’intérêt scientifique pour l’humanité et ces prochaines missions lunaires ont toutes un rêve partagé de redéfinir les frontières cosmiques de l’humanité.