Une équipe de recherche internationale dirigée par des scientifiques chinois a découvert des ondes de chœur à plus de 160 000 km de la Terre – un phénomène spatial qui ne se produirait que près des régions du champ magnétique dipolaire de la Terre, selon un document d’étude publié dans Nature jeudi.
« Nous avons observé des ondes de chorus avec des fréquences inférieures à 100 Hz. Cela ressemble à « le gazouillis des oiseaux ».
Le champ magnétique de la Terre s’étend dans l’espace. Lorsque des particules chargées dans le cosmos passent le champ magnétique, elles peuvent exciter des ondes de chœur, ou les ondes électromagnétiques avec une caractéristique de fréquence similaire aux chansons d’oiseaux le matin. En tant que l’une des fluctuations électromagnétiques les plus intenses de l’espace, les ondes de chorus ont été à l’avant-garde de la recherche en physique spatiale. On croyait largement qu’ils ne se sont produits que près des régions du champ magnétique dipolaire de la Terre.
L’équipe, qui comprend des chercheurs de Chine, des États-Unis et de la Suède, a analysé de grandes quantités de données recueillies par la mission magnétosphérique à plusieurs échelles, une mission de sonde solaire-terrestre. Ils ont découvert des ondes de chorus à plus de 160 000 km de la Terre et ont fourni une explication théorique que les interactions ondulées non linéaires sont la cause.
Les ondes de chœur jouent un rôle crucial dans la compréhension des questions fondamentales dans l’espace et ont de grandes implications pratiques. Ils sont essentiels à l’accélération d’électrons à haute énergie dans les ceintures de rayonnement de la Terre et à la génération d’aurores pulsantes dans les régions polaires. Ils peuvent également influencer les changements météorologiques de l’espace, mettant en danger le fonctionnement stable des vaisseaux spatiaux et la santé des astronautes.
Ces résultats fournissent un soutien théorique essentiel pour la modélisation précise et la prévision de la météo spatiale, selon l’étude.