Mei-Ling Tan est une journaliste passionnée par l'Asie depuis plus de dix ans. Ayant grandi entre la France et Singapour, elle a développé une profonde compréhension des cultures et des dynamiques politiques du continent asiatique. Elle met aujourd'hui son expertise au service d'EurasiaTimes pour vous offrir des analyses pointues et des reportages de terrain.

La Chine a annoncé jeudi qu’elle imposerait des contrôles à l’exportation sur certains produits liés aux terres rares qui contiennent des composants d’origine chinoise, avec effet immédiat.
Selon l’annonce, les organisations et les particuliers étrangers doivent obtenir une licence d’exportation d’articles à double usage auprès du ministère du Commerce avant d’exporter ces articles depuis des pays ou des régions en dehors de la Chine vers d’autres destinations.
Les exportations vers des entités militaires étrangères impliquées dans des activités liées aux ADM, ou vers des importateurs et des utilisateurs finaux figurant sur les listes de contrôle ou de surveillance des exportations de la Chine, seront soumises à un examen strict et ne seront généralement pas approuvées.
Les applications impliquant des utilisations finales telles que la recherche et le développement ou la production de puces logiques au niveau ou au-dessous du nœud de 14 nanomètres, de puces mémoire comportant 256 couches ou plus, d’équipements et de matériaux de fabrication ou de test de semi-conducteurs pour de tels processus, ou de technologies d’intelligence artificielle ayant des applications militaires potentielles, seront examinées au cas par cas.
Un porte-parole du ministère du Commerce a déclaré que cette mesure souligne le rôle de la Chine en tant que grand pays responsable. « La mise en œuvre de contrôles à l’exportation sur les produits concernés reflète l’engagement constant de la Chine à sauvegarder la paix mondiale et la stabilité régionale, ainsi que sa participation active aux efforts internationaux de non-prolifération », a déclaré le porte-parole.
Le porte-parole a ajouté que la Chine restait ouverte au dialogue et à la coopération par le biais de mécanismes multilatéraux et bilatéraux de contrôle des exportations, afin de promouvoir un commerce conforme et d’assurer la sécurité et la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales.