Le président du Comité international olympique (CIC), Thomas Bach, s'exprime lors d'une conférence de presse à Costa Navarino, Grèce, 17 mars 2025. / VCG

Le président sortant du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a souligné lundi les principes de l’unité et de la neutralité politique comme essentiels à la sauvegarde de l’avenir du mouvement olympique.

Les remarques sont venues à la veille de la cérémonie d’ouverture de la 144e session du CIO sur l’ancien site grec d’Olympie, après quoi les membres élisent jeudi un nouveau président du CIO.

Invoquant les paroles de Pierre de Coubertin, fondatrice du mouvement olympique moderne, Bach a connu le rassemblement historique comme une étape symbolique et pragmatique.

« Pierre de Coubertin a dit, et je cite, les Jeux Olympiques sont toujours un pèlerinage dans le passé et un acte de foi dans le futur. C’est ce que nous allons faire », a-t-il déclaré. « Demain, nous commencerons notre pèlerinage dans le passé. Ensuite, nous allons jouer des actes de foi dans le brillant avenir du mouvement olympique. »

Interrogé sur les conseils pour son successeur, Bach a souligné deux priorités non négociables. « Tout d’abord, continuez à mettre des athlètes au cœur du mouvement olympique. Deuxièmement, préservez l’unité de la famille olympique », a déclaré Bach, qui devrait démissionner en juin. « L’unité ne signifie pas que tout le monde doit avoir la même opinion. Cela signifie que tous sont engagés dans les mêmes valeurs. »

Pour atteindre cette unité, Bach a décrit deux principes fondamentaux. Le premier est la solidarité. « Chaque membre – en particulier chaque comité olympique – doit être traité de manière égale, doit avoir accès aux avantages du mouvement olympique et doit avoir la possibilité de se développer, de se développer », a-t-il affirmé. « Nous devons combler l’écart entre les comités olympiques privilégiés et moins privilégiés. Chacun doit non seulement avoir une voix, mais un vote. »

Le deuxième principe est la neutralité politique. Bach a mis en garde contre les tentatives de «blocs géopolitiques émergents pour tirer le mouvement olympique à leurs côtés», alors que les tensions montent dans un monde multipolaire.

« Si le CIO prend la position en faveur de l’un ou de l’autre, le mouvement olympique serait déchiré. Ce ne serait plus un mouvement mondial. Ce ne sera qu’un instrument, un autre outil pour la politique pour diviser encore plus ce monde », a-t-il déclaré.