

Mei-Ling Tan est une journaliste passionnée par l'Asie depuis plus de dix ans. Ayant grandi entre la France et Singapour, elle a développé une profonde compréhension des cultures et des dynamiques politiques du continent asiatique. Elle met aujourd'hui son expertise au service d'EurasiaTimes pour vous offrir des analyses pointues et des reportages de terrain.
La croissance du PIB américain a ralenti légèrement et est tombée en dessous des attentes des analystes à 2,3% au quatrième trimestre et 2,8% en 2024, comme l’a rapporté l’Associated Press, quelques jours avant que les politiques tarifaires tant vantées de la nouvelle administration Trump prennent effet, en commençant par 25% Taxe sur les importations des voisins les plus proches et des plus grands partenaires commerciaux du Canada et du Mexique.
Le fait que Trump soit indécis jusqu’à la veille des déploiements tarifaires sur la question de savoir si les importations de pétrole seraient incluses dans leur ambit indique qu’il y a de la place à manœuvrer, ou du moins Kowtow.
Comme on l’a vu dans la courte affaire mais pointée sur le retour des immigrants illégaux en Colombie, Trump a montré dans les jours naissants de sa présidence que les tarifs sont susceptibles d’être utilisés autant sous la forme de menaces de feu rapide que les outils commerciaux structurés.
Là où cela laisse les fabricants américains et étrangers et leurs plans plus longs, c’est la supposition de n’importe qui.
Cependant, en termes d’entreprises américaines, il y a eu des concurrents cette saison des bénéfices, malgré le plus gros titre qui continuait d’être l’impact Deepseek.
Alors que Nvidia, Alphabet et Amazon n’ont pas encore annoncé les résultats, les « Magnificent 7 » restants ont, Meta est peut-être la plus remarquable.
La société dirigée par Mark Zuckerberg a déclaré une augmentation de 49% des bénéfices du quatrième trimestre à 20,8 milliards de dollars, tandis que les revenus ont augmenté de 21% pour atteindre 48,4 milliards de dollars. Microsoft a vu le quatrième chiffre d’affaires trimestriel augmenter de 12% à 69,6 milliards de dollars et le revenu net de 10% à 24,1 milliards de dollars. L’augmentation de 7% des bénéfices trimestriels d’Apple à 36,3 milliards de dollars et 4% des revenus de 124,3 milliards de dollars a été tempérée d’une baisse de 1% des revenus des iPhones. Les bénéfices du quatrième trimestre de Tesla dirigés par Elon Musk ont été témoins d’une baisse attribuée à des articles ponctuels à 2,6 milliards de dollars, tandis que les revenus, en hausse de 2%, n’ont pas atteint les attentes des analystes à 25,7 milliards de dollars.
Alors que les entreprises américaines sont confrontées à une concurrence étrangère croissante et que l’économie s’accumule pour l’impact des politiques potentielles de Trump et des réductions de financement, de l’autre côté de l’Atlantique, il y a probablement beaucoup de gens qui regardent ce brouhaha d’activité avec une teinte d’envie.
Alors que la Réserve fédérale américaine a gardé les taux d’intérêt clés inchangés après trois baisses consécutives l’année dernière, la Banque centrale européenne a réduit ses taux de 25 points de base à 2,75% dans une quatrième offre successive pour secouer l’économie de la zone euro, qui a enregistré 0,7 Pourcentage de croissance pour l’année et zéro croissance trimestrielle au dernier trimestre, selon les données de l’Eurostat. La troisième économie mondiale de l’Allemagne, qui se prépare aux élections, a vu son économie diminuer deux ans de suite et a réduit ses perspectives pour 2025 à 0,3%. La France a au moins réussi à garder la tête hors de l’eau pour l’année, le PIB augmentant de 1,1% malgré une baisse de 0,1% au quatrième trimestre au milieu de sa propre incertitude politique.
Alors que l’Europe est confrontée à des problèmes notamment mis en évidence dans les remarques en roue libre de Trump à Davos 2025 ainsi que dans le rapport de Draghi de haut niveau, l’hémisphère oriental a continué de maintenir un niveau de chiffres différent.
Présenté par des mesures de relance en temps opportun, la croissance du quatrième trimestre de la deuxième économie mondiale de la Chine a dépassé les attentes des analystes à 5,4%, atteignant l’objectif de croissance du PIB de 5% pour l’année conformément au Bureau national des statistiques.
L’ajout de titres de deux billions de dollars, les principales industries, enregistrant à nouveau plus de 1 billion de dollars de bénéfices combinés en 2024 après un rebond stellaire de décembre, et le surplus commercial annuel de la Chine étant également signalé à 990 milliards de dollars historiques.
Non loin, juste avant son budget annuel, l’enquête économique de l’Inde a projeté de 6,3% à 6,8% pour les prochains exercices après avoir glissé à 5,4% au cours du trimestre clos.
Comme le début du février, l’économie mondiale reste amarrée dans les eaux agitées, certaines plus que d’autres, avec la menace de coups de vent imminents de la Maison Blanche. Et les décideurs politiques et les chefs d’entreprise seront sans aucun doute examiner tous les outils pour aider à naviguer. Ce qu’ils finissent par être informé en grande partie de ce qui se passe ensuite avec le Canada et le Mexique. Et donc ça commence.
(Couvrir via CFP)