L’Iran est prêt à mettre fin à son conflit nucléaire avec l’Occident, a déclaré mardi le président iranien Masoud Pezeshkian devant l’Assemblée générale des Nations Unies.
« Nous sommes prêts à dialoguer avec les participants à l’accord nucléaire de 2015. Si les engagements de l’accord sont pleinement et de bonne foi mis en œuvre, un dialogue sur d’autres questions pourra suivre », a déclaré M. Pezeshkian.
Le président de l’époque, Donald Trump, a abandonné en 2018 l’accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et six puissances mondiales et a réimposé de sévères sanctions qui ont paralysé l’économie iranienne. Les efforts visant à relancer le pacte ont échoué.
L’accord de 2015, que le président de l’époque Donald Trump a abandonné en 2018, avait plafonné l’enrichissement de l’uranium iranien à 3,67 % de pureté et ses stocks de cette matière à 202,8 kg (447 livres), des limites que Téhéran a depuis largement dépassées.
Pour la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, qui restent parties à l’accord sur le nucléaire, on a le sentiment que les dirigeants de Téhéran ne changeront pas de cap et qu’un accord plus large englobant le programme nucléaire et le rôle géopolitique de l’Iran est irréaliste pour l’instant.
Les États-Unis, leurs alliés européens et Israël accusent Téhéran d’utiliser son programme nucléaire comme voile pour tenter de développer la capacité de produire des armes. L’Iran affirme que son programme nucléaire est destiné uniquement à des fins pacifiques.