Les procureurs sud-coréens poursuivront la condamnation du président Yoon Suk Yeol pour insurrection malgré une décision de justice ordonnant la libération du chef destitué de la prison, a déclaré lundi le chef du bureau des procureurs.
Le procureur général Shim Woo-jung a déclaré qu’il respecté la décision de la Cour du week-end mais n’était pas d’accord avec son évaluation selon laquelle le dépôt d’accusation avait dépassé le temps d’expiration légalement autorisé, qui, selon le tribunal, a fait la détention de Yoon lors de son procès illégal.
« J’ai ordonné que l’accusation présente des arguments sur divers litiges pendant le procès, et nous ferons tout notre possible pour poursuivre cet acte d’accusation », a-t-il déclaré aux journalistes lorsqu’on lui a demandé si la décision de justice signifiait que cela devait abandonner l’affaire.
Yoon est en jugement pénal depuis le 20 février pour des allégations qu’il a mené une insurrection en déclarant la loi martiale le 3 décembre de l’année dernière. Il a levé le décret de la loi martiale après environ six heures.
Ses avocats avaient déposé une requête pour annuler sa détention et a déclaré que la décision de vendredi a montré que l’affaire contre Yoon était politiquement motivée et n’avait aucune justification légale.
Le chef assiégé est sorti d’un centre de détention samedi, environ une semaine en deçà de deux mois après avoir été arrêté.
Il a été destitué par le Parlement et reste suspendu du pouvoir. La Cour constitutionnelle devrait décider dans les prochains jours de renverser la destitution et de le réintégrer ou de le retirer de ses fonctions en permanence.
Si Yoon est enlevé, une nouvelle élection présidentielle aura lieu dans les 60 jours.
(Avec entrée de Reuters)