L'illustration du satellite SMILE. /ESA

Les travaux de développement d’un satellite conçu pour étudier l’énergie éolienne solaire se sont achevés vendredi en Chine, marquant une nouvelle étape dans la mission spatiale Chine-Europe.

Le Solar Wind Magnetosphere Ionosphere Link Explorer (SMILE) est une mission conjointe entre l’Académie chinoise des sciences (CAS) et l’Agence spatiale européenne (ESA) qui vise à approfondir la compréhension de la connexion Soleil-Terre en observant l’interaction dynamique entre le Soleil et la Terre. le vent solaire et la magnétosphère terrestre.

Les travaux de développement du satellite SMILE ont été achevés en Chine, y compris les tests du satellite, les tests d’interface système et les expériences environnementales, selon le Centre national des sciences spatiales du CAS.

La plate-forme satellite et le module de charge utile devraient arriver au Centre européen de recherche et de technologie spatiales aux Pays-Bas en octobre, où ils seront intégrés et testés. Le module de charge utile a été développé par l’ESA.

Le lancement du SMILE est prévu d’ici fin 2025 depuis le site de lancement spatial européen de Kourou, en Guyane française, par le lanceur Vega-C d’Arianespace.

Ce projet constitue la première coopération globale et approfondie de la Chine avec l’ESA au niveau des missions dans le domaine de l’exploration scientifique spatiale.

Ses objectifs scientifiques sont d’explorer les structures à grande échelle et les modèles fondamentaux des interactions vent solaire-magnétosphère, de comprendre les changements globaux et les variations périodiques des sous-orages magnétosphériques, et d’étudier l’initiation et le développement des orages magnétiques provoqués par des éjections de masse coronale.