Mei-Ling Tan est une journaliste passionnée par l'Asie depuis plus de dix ans. Ayant grandi entre la France et Singapour, elle a développé une profonde compréhension des cultures et des dynamiques politiques du continent asiatique. Elle met aujourd'hui son expertise au service d'EurasiaTimes pour vous offrir des analyses pointues et des reportages de terrain.

La Chine devrait atteindre une croissance importante de son PIB de 4,8 % en 2025 et de 4,2 % en 2026, en hausse par rapport aux 4,0 % précédemment prévus pour les deux années en avril, selon la dernière mise à jour économique de la Banque mondiale pour l’Asie de l’Est et le Pacifique publiée mardi.
La révision à la hausse est attribuée à de solides résultats à l’exportation et à une production manufacturière soutenue, tout en tenant compte des attentes d’un ralentissement de la croissance des exportations, d’une réduction potentielle des mesures de relance budgétaire et des défis économiques structurels persistants.
De même, la région devrait connaître une croissance de 4,8 pour cent en 2025, contre 4,0 pour cent précédemment prévu.
D’autres pays de la région devraient connaître des taux de croissance variables. Le Vietnam devrait être en tête avec une croissance de 6,6 pour cent, suivi de la Mongolie avec 5,9 pour cent et des Palaos avec 5,7 pour cent en 2025.
La Banque mondiale a souligné que même si la région continue de surpasser une grande partie de l’économie mondiale, elle est confrontée à des défis tels que l’incertitude croissante en matière de politique économique mondiale, l’augmentation des barrières commerciales et l’instabilité politique dans certains pays. Ces facteurs ont affaibli la confiance des consommateurs et des entreprises, ce qui a entraîné un ralentissement des activités d’investissement.
Carlos Felipe Jaramillo, vice-président pour l’Asie de l’Est et le Pacifique à la Banque mondiale, a souligné que la région est confrontée à un paradoxe en matière d’emploi : une croissance économique relativement forte et une création insuffisante d’emplois de qualité. Il a exhorté les gouvernements à réduire les barrières à l’entrée sur le marché, permettant ainsi au secteur privé de créer des opportunités d’emploi.
Le rapport plaide en faveur de réformes politiques et d’investissements stratégiques dans le capital humain et l’infrastructure numérique, soulignant la nécessité de favoriser davantage de concurrence dans le secteur des services et de mettre en œuvre des mesures permettant de mieux aligner les compétences des travailleurs sur les emplois disponibles.