L’axe central de Pékin a récemment été ajouté à la Liste du patrimoine mondial par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) lors de la 46e session du Comité du patrimoine mondial à New Delhi, en Inde. Cette dernière inscription porte à 59 le nombre total de sites chinois inscrits au patrimoine mondial.
S’étendant du nord au sud au cœur de la capitale chinoise, l’axe central de Pékin constitue la « colonne vertébrale » culturelle et historique de la ville. Il se compose d’anciens palais impériaux, de jardins, de structures sacrificielles et de bâtiments cérémoniels et publics, qui témoignent tous de l’évolution de la ville et présentent des preuves du système dynastique impérial et des traditions d’urbanisme de la Chine.
Le Temple du Ciel, situé au sud de la Cité interdite, est l’un des éléments importants de cet axe imposant. Situé dans des jardins et entouré de forêts de pins historiques, ce majestueux complexe de bâtiments sacrificiels impériaux était l’endroit où les empereurs des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911) priaient le ciel pour obtenir un climat favorable et des récoltes abondantes.
D’une superficie de plus de 270 hectares, ce chef-d’œuvre d’architecture et de paysage incarne la relation entre le ciel et la terre, concept central de la cosmologie chinoise, à travers son agencement général et ses éléments architecturaux spécifiques.
Le Temple du Ciel a été inscrit au patrimoine mondial en 1998.