Le chantier de construction du projet de stockage d'énergie de 1,3 GWh, province de Tabuk, Arabie Saoudite. /CFP

Nichée sur la côte de la mer Rouge, au nord-ouest de l’Arabie saoudite, Neom, une toute nouvelle métropole, a franchi une étape majeure dans son parcours vers le développement durable. Elle a achevé avec succès la construction d’une capacité de stockage d’énergie de 1,3 GWh en juin de cette année. Il s’agit du plus grand projet de stockage d’énergie au monde, soutenu par une technologie de pointe chinoise.

Ce système de pointe intègre l’énergie renouvelable provenant de turbines éoliennes et solaires ainsi que des installations telles qu’une usine de dessalement de l’eau de mer et un centre de gestion des déchets, créant ainsi un système d’approvisionnement énergétique totalement indépendant pour la ville.

Lancé en juillet 2017, le projet de stockage d’énergie de la ville est une pierre angulaire de l’initiative « Vision 2030 » de l’Arabie saoudite. Conçu pour fournir à Neom une énergie 100 % propre, le projet, une fois terminé, devrait générer jusqu’à 650 000 MWh d’énergie renouvelable par an, atteignant zéro émission de carbone, ce qui équivaut à une réduction de près de 500 000 tonnes d’émissions de CO2 par an.

L’Arabie saoudite s’est fixé un objectif ambitieux : augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique national à 50 % d’ici 2030.

Ces dernières années, la Chine a réalisé un grand nombre de projets verts avec d’autres pays, apportant à ces pays son expertise et son expérience dans le domaine des énergies renouvelables et promouvant le développement vert et durable du système de gouvernance économique mondiale.

Lundi, lors de la deuxième session du 19e Sommet du G20 sur la réforme des institutions de gouvernance mondiale, le président chinois Xi Jinping a souligné l’importance de construire un système de gouvernance mondiale juste et équitable, appelant les membres du G20 à améliorer la gouvernance économique mondiale, la gouvernance financière mondiale. , la gouvernance commerciale mondiale et la gouvernance numérique mondiale afin de construire une économie mondiale ouverte, innovante, verte et stable.

La Chine a été un ardent défenseur du libre-échange et de la mondialisation et a toujours été aux côtés des pays en développement, leur donnant des capacités de développement à travers diverses initiatives, telles que l’Initiative la Ceinture et la Route (BRI).

En 2013, la Chine a lancé la BRI pour promouvoir la croissance économique et la connectivité entre les pays participants. Depuis sa création, plus de 150 pays et 30 organisations internationales, principalement du monde en développement, ont signé des accords de coopération avec la Chine.

En construisant des infrastructures clés telles que des chemins de fer, des autoroutes, des ports, des réseaux électriques et des réseaux de communication, la BRI a considérablement amélioré les infrastructures des pays en développement, renforçant ainsi l’efficacité commerciale et facilitant la modernisation industrielle. L’initiative a également généré d’importantes opportunités d’emploi et de croissance économique tout en renforçant le développement durable grâce au transfert de technologie et au renforcement des capacités, apportant ainsi une contribution durable au progrès économique mondial inclusif.

En outre, la Chine a également lancé la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) en tant que plateforme ouverte et inclusive pour la coopération financière internationale. Les données officielles montrent que depuis sa création, l’AIIB a financé plus de 200 projets dans plus de 30 pays, avec un investissement total dépassant 40 milliards de dollars, en se concentrant sur des secteurs tels que les transports, l’énergie, la gestion de l’eau et le développement urbain. En fournissant un financement stable à long terme, la BAII a amélioré les infrastructures, soutenu les transitions énergétiques vertes, lutté contre le changement climatique dans les pays en développement et contribué à un système économique mondial plus juste et équitable.

« La gouvernance de la sécurité mondiale fait partie intégrante de la gouvernance mondiale. Le G20 devrait aider l’ONU et son Conseil de sécurité à jouer un rôle plus important et soutenir tous les efforts propices au règlement pacifique des crises », a déclaré M. Xi lors de la réunion de lundi.

Il a appelé le G20 à désamorcer la crise ukrainienne, à pousser toutes les parties au Moyen-Orient à cesser le feu et à cesser les combats, et à fournir un soutien pour atténuer la crise humanitaire et la reconstruction d’après-guerre dans la région.

La Chine joue un rôle constructif dans la gouvernance de la sécurité mondiale en proposant des initiatives, en méditant les conflits et en promouvant le dialogue. Par exemple, en 2022, la Chine a lancé l’Initiative de sécurité mondiale, préconisant un cadre de sécurité basé sur la Charte des Nations Unies et mettant l’accent sur la coopération, la durabilité et le dialogue pour relever les défis de sécurité traditionnels et émergents.

En réponse à la crise ukrainienne, la Chine a présenté une proposition en 12 points pour mettre fin au conflit en Ukraine, mettant l’accent sur le respect de la souveraineté, un cessez-le-feu et l’opposition aux menaces nucléaires. En partenariat avec le Brésil et d’autres pays du Sud, la Chine a également lancé le groupe des « amis pour la paix » pour faciliter les solutions diplomatiques et promouvoir le dialogue.

Au Moyen-Orient, la Chine a joué un rôle de médiateur dans la réconciliation entre l’Arabie saoudite et l’Iran en 2023, aidant les deux pays à rétablir leurs relations diplomatiques et contribuant à la stabilité régionale. Les efforts de la Chine ont démontré qu’elle est déterminée à résoudre les différends par le dialogue et ont démontré son engagement en faveur d’une paix et d’une stabilité mondiales à long terme.