Cette semaine a été marquée par des développements importants dans divers domaines, notamment un nouveau produit préventif prometteur contre le VIH, une réponse à un mystère de longue date sur les volcans d’Io, la sélection du meilleur jeu vidéo de l’année et des affirmations d’un grand pas en avant dans l’informatique quantique.
Un médicament injectable contre le VIH a montré une capacité remarquable à prévenir l’infection.
Le médicament nommé lénacapavir cible la structure et la fonction de la protéine capside du VIH. Une injection peut protéger les personnes pendant six mois. La semaine dernière, le journal a qualifié son développement de « Percée de l’année ». Il décrit le lénacapavir comme représentant « une étape cruciale vers la diminution du VIH/SIDA en tant que crise sanitaire mondiale ».
Une nouvelle découverte explique la raison des éruptions volcaniques continues sur la troisième plus grande lune de Jupiter, Io.
Io est le corps volcanique le plus actif du système solaire, abritant environ 400 volcans. Les scientifiques de la mission Juno de la NASA sur Jupiter ont récemment découvert que ces volcans sont probablement chacun alimentés par leur propre chambre de magma chaud en ébullition, plutôt que par un océan de magma.
Cette découverte résout un mystère vieux de 44 ans sur les origines souterraines des caractéristiques géologiques les plus démonstratives d’Io.
Et le jeu de l’année est… Astro Bot.
Lors des Game Awards (TGA) 2024, la plus grande cérémonie de remise de prix de l’industrie du jeu vidéo, l’interprète de la PlayStation 5 a battu cinq autres nominés. L’un d’eux était Black Myth : Wukong, le premier jeu chinois à être nommé dans la catégorie supérieure.
Cette victoire a suscité des réactions mitigées parmi les joueurs. Certains affirment qu’Astro Bot manque de créativité et que ses ventes sont inférieures à celles de Black Myth : Wukong. D’autres ont reconnu la qualité d’Astro Bot en tant que jeu occasionnel mais ont quand même été surpris de sa victoire.
L’informatique quantique fait un nouveau pas en avant. Alphabet, société mère de Google, a introduit une puce de nouvelle génération appelée « Willow » qui, selon elle, peut démontrer des calculs quantiques « en dessous du seuil ».
Willow ne prend que cinq minutes pour résoudre un problème qui prendrait plus de temps à un superordinateur existant que l’histoire de l’univers. L’entreprise affirme qu’elle pourrait aider à surmonter un défi majeur dans le domaine de l’informatique quantique. Mais certains scientifiques remettent encore en question les capacités réelles de Willow dans les applications futures.