La cécité et les troubles de la vision sévères devraient doubler dans la population mondiale d’ici 2050 – une statistique qui donne à réfléchir qui souligne le besoin urgent d’innovation. Pour les 40 millions de personnes estimées dans le monde qui sont aveugles et les 250 millions supplémentaires avec une déficience visuelle importante, ce handicap présente de profonds défis quotidiens.
Inspiré par le succès transformateur des implants cochléaires pour les patients sourds, une équipe de neuroscientifiques de l’Université Miguel Hernández à Elche, en Espagne, repousse les limites des sciences médicales. Ils ont développé une neuroprosthèse visuelle révolutionnaire qui interface directement avec le cortex visuel du cerveau, contournant complètement les yeux. Essentiellement, ils sont pionniers une forme de vision artificielle.
Gabrielle Lawrence se rend à Elche pour rencontrer l’équipe visionnaire derrière cette technologie et parler avec certaines des personnes remarquables aidant à tester et à affiner l’implant.
Conçu pour restaurer un sens de la vue limité mais fonctionnel, la neuroprosthèse offre un nouvel espoir aux patients profondément aveugles. Contrairement aux approches conventionnelles qui se concentrent sur la réparation de l’œil, cet appareil implique des électrodes directement dans le cerveau, permettant aux patients de percevoir des modèles et des formes visuels.
Gabrielle Lawrence rencontre le scientifique principal, le professeur Eduardo Fernández, qui explique la science derrière le projet et entend de première main des participants aux essais cliniques – des personnes qui éprouvent des sensations visuelles pour la première fois depuis des années, voire des décennies.
Leurs histoires révèlent non seulement le potentiel de cette technologie émergente, mais aussi l’impact émotionnel et psychologique de la retraite même un fragment de vue. Le projet marque une étape importante dans le voyage vers la restauration de la vision – et de la dignité – pour des millions.