En septembre 2021, le président chinois Xi Jinping a proposé l’Initiative de développement mondial (IDM) à l’Assemblée générale des Nations Unies, attirant l’attention du monde entier et une réponse chaleureuse, en particulier de la part des économies en développement.
En juin 2022, Xi Jinping a organisé un dialogue de haut niveau sur le développement mondial à Beijing, appelant à des efforts conjoints pour favoriser un nouveau paradigme de développement caractérisé par des avantages pour tous, un équilibre, une coordination, une inclusion, une coopération gagnant-gagnant et une prospérité commune.
Le monde d’aujourd’hui est confronté à de graves défis, non seulement dans les domaines économique et financier, mais aussi dans les dimensions sociale, politique, culturelle et écologique. C’est dans cet esprit que Xi Jinping a déclaré lors du premier Forum de la Ceinture et de la Route pour la coopération internationale en mai 2017 que le monde était confronté à « trois déficits » : le déficit de paix, le déficit de développement et le déficit de gouvernance. En mars 2019, il a ajouté un quatrième déficit, le déficit de confiance.
Bien que les quatre déficits soient corrélés, le déficit de développement est devenu plus grave et plus urgent dans les économies développées, en développement et sous-développées. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène.
La dynamique du développement mondial est insuffisante. Les dividendes de la croissance apportés par les précédentes vagues de révolutions scientifiques et technologiques ont été épuisés et il manque une force motrice pour le développement.
En outre, la croissance mondiale actuelle n’est pas suffisante. Après la Grande Récession de 2008, la croissance de l’économie mondiale, en particulier dans les pays développés, a ralenti, voire stagné, ce qui s’est traduit par une croissance insuffisante.
En juin 2024, la Banque mondiale a publié son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, affirmant que malgré une amélioration des perspectives à court terme, les perspectives mondiales restent médiocres par rapport aux normes historiques. Le rapport prédit également qu’en 2024-2025, la croissance devrait être inférieure à sa moyenne des années 2010 dans près de 60 % des pays et économies, qui représentent plus de 80 % de la population mondiale.
En outre, le développement mondial est fortement déséquilibré. À mesure que la mondialisation s’approfondit, l’écart de développement entre les différents groupes et pays s’est creusé. Cette situation a donné lieu au populisme et au protectionnisme dans certains pays, et donc à l’intensification des tendances à la démondialisation.
En outre, le développement individuel est également déséquilibré et l’écart entre les riches et les pauvres dans le monde se creuse. Plus tôt cette année, le Rapport sur le développement humain de l’ONU a averti que le processus de développement déséquilibré du monde laissait encore plus de place aux plus pauvres, non seulement en accentuant les inégalités, mais aussi en créant une plus grande polarisation politique à l’échelle mondiale. Il a souligné que le développement pourrait en conséquence aboutir à une impasse dangereuse.
Pouvons-nous relever ces défis ? Nous le pouvons et l’un des moyens pratiques consiste à mettre en œuvre l’IDH, qui guiderait le développement mondial vers une nouvelle étape de croissance équilibrée, coordonnée et inclusive.
Bien public important fourni par la Chine au monde, le GDI est une plateforme efficace permettant à toutes les parties d’aligner leurs politiques de développement et d’approfondir la coopération pratique, affichant les caractéristiques importantes de communauté, de coopération, d’inclusion et d’innovation.
Bien que les économies soient différentes selon leur situation nationale et leur niveau de développement, elles sont toutes confrontées à des défis communs qui ne se limitent pas aux frontières nationales. Et les solutions nécessitent les efforts conjoints des organisations internationales, des gouvernements, des entreprises, des organisations non gouvernementales et d’autres acteurs. Parvenir à un développement inclusif pour tous est le moyen fondamental de lutter contre les inégalités et d’éliminer les causes profondes des différents types de conflits.
Le GDI a placé les populations et leurs besoins au centre du développement en mettant l’accent sur des questions clés telles que la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, le changement climatique et le développement vert.
Elle s’appuie sur l’héritage de l’excellente culture traditionnelle chinoise, met l’accent sur l’apprentissage mutuel avec les économies avancées et souligne le principe du développement inclusif. Face aux crises, nous devons travailler ensemble, coexister en harmonie et continuer à avancer vers la construction d’une communauté de destin.
