L’armée américaine a coulé mardi son huitième navire présumé trafiquant de drogue dans les eaux internationales, la première frappe de ce type dans le Pacifique, tuant deux personnes à bord, a déclaré mercredi le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth.
« Hier, sous la direction du président Trump, le ministère de la Guerre a mené une frappe cinétique meurtrière contre un navire exploité par une organisation terroriste désignée et menant un trafic de stupéfiants dans le Pacifique Est », a-t-il écrit sur X.
Hegseth a accusé le navire de transporter des stupéfiants et de transiter par une route de transit connue pour le trafic de drogue.
« Tout comme Al-Qaïda a mené la guerre contre notre patrie, ces cartels mènent la guerre à nos frontières et à notre peuple. Il n’y aura ni refuge ni pardon – seulement la justice », a-t-il écrit, qualifiant les personnes tuées de « narcoterroristes », mais sans fournir de preuves ni de nom de groupe.
Hegseth a déclaré que la frappe avait été menée dans les eaux internationales. Le New York Times a rapporté que cela s’était produit près de la côte Pacifique de la Colombie.
Le Pentagone avait déjà lancé sept opérations dans les eaux internationales du sud des Caraïbes à partir de septembre, principalement contre des bateaux accusés de trafic de drogue du Venezuela vers les États-Unis.
Le bilan total des victimes des récentes attaques américaines contre des navires présumés trafiquants de drogue s’est élevé à au moins 34 mercredi.
Les relations entre les États-Unis et la Colombie se sont récemment détériorées. Plus tôt ce mois-ci, le président colombien Gustavo Petro a accusé l’administration du président américain Donald Trump de « meurtre » pour avoir tué en mer des suspects liés à la drogue. Trump a répondu en réduisant l’aide américaine à la Colombie tout en menaçant d’imposer de nouveaux droits de douane à ce pays d’Amérique du Sud.
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