L'Américain Erriyon Knighton participe à l'épreuve masculine du 200 mètres aux Jeux olympiques d'été de 2024 à Paris, en France, le 7 août 2024. /CFP

L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a annoncé mercredi avoir déposé un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) dans l’affaire relative au sprinter américain Erriyon Knighton, qui a été autorisé à concourir aux Jeux olympiques d’été de 2024 après avoir été innocenté d’une affaire de dopage.

Le 26 mars, Knighton a été testé positif à la trenbolone, un stéroïde interdit, lors d’un contrôle hors compétition. L’Agence antidopage des États-Unis (USADA) a choisi de ne pas lui infliger de suspension, attribuant le résultat positif à de la viande contaminée. Cette décision a permis à Knighton de participer aux qualifications pour les Jeux de Paris 2024, une décision qui a suscité de nombreuses inquiétudes.

Le jeune homme de 20 ans s’est finalement classé quatrième lors de la finale du 200 m masculin à Paris, et il a refusé toute interview après la course, laissant les journalistes attendre en vain.

« Je sens une conspiration. Il a été blanchi à temps pour les Jeux olympiques, puis immédiatement après la reprise de son procès. S’il avait été kenyan, il n’aurait même pas été autorisé à participer à un procès », a commenté un utilisateur de X.

« Sans surprise, j’ai été assez choqué par le silence autour de sa présence à Paris », a déclaré un autre internaute.

Fondée en 2017, l’AIU est l’organisation indépendante qui gère toutes les menaces à l’intégrité du sport de l’athlétisme.