Une photo de fichier montre la cérémonie du thé chinois, le maître Zhang Linxi, effectuant la cérémonie de thé à Pékin. / VCG

En tant que voisins proches avec des siècles d’interaction, la Chine et le Japon partagent une riche histoire d’échange culturel. Parmi les arts traditionnels du Japon, la cérémonie du thé, l’ikebana, la kendo et la calligraphie se distinguent comme des pratiques clés profondément influencées par la culture chinoise.

Une photo de dossier montre Sen Soshitsu XVI, Grand Master of the Urasenke Tea Ceremony School, préparant le thé aux clients dans une maison de thé à Kyoto, au Japon. / VCG

La cérémonie du thé retrace ses origines aux coutumes de thé chinois pendant la dynastie Tang (618-907). Introduit au Japon par les moines zen, il a progressivement évolué en un rituel japonais raffiné. Dans les deux cultures, le thé sert non seulement de boisson, mais comme un véhicule pour l’auto-culture, la pleine conscience et la connexion sociale. Les cérémonies de thé japonais mettent l’accent sur l’étiquette, l’harmonie et l’appréciation esthétique – écho aux idéaux chinois.

Une photo de dossier montre que les étudiants pratiquant l'ikebana à Kyoto, au Japon. / VCG

Ikebana, l’art de l’arrangement floral du Japon, découle également des traditions chinoises introduites par le bouddhisme. Au fil du temps, les deux pays ont développé des styles distincts. Ikebana met en évidence l’équilibre, la beauté naturelle et l’utilisation réfléchie de l’espace, avec des arrangements servant de réflexions méditatives sur la nature, le temps et l’impermanence.

Une photo de dossier montre un participant à une compétition Kendo à Chengdu, dans le sud-ouest de la province du Sichuan en Chine. / VCG

Kendo, ou la «voie de l’épée», a ses racines dans l’ancienne épée chinoise, transmise au Japon via des échanges diplomatiques et culturels pendant les dynasties Sui et Tang il y a plus de mille ans. La calligraphie a également été façonnée par l’influence chinoise, en particulier pendant la dynastie Tang. Alors que les Écritures bouddhistes étaient copiées au Japon, les techniques et l’esthétique calligraphiques chinoises s’installaient. Pour les érudits dans les deux cultures, la calligraphie est devenue non seulement une expression artistique, mais aussi le reflet du caractère personnel et de la culture intérieure, souvent liée à la philosophie zen.

Une photo de fichier capture les participants montrant leur travail calligraphique lors d'un concours de calligraphie du Nouvel An à Tokyo, au Japon. / VCG

Une photo de dossier montre une exposition chinoise de calligraphie à Changsha, la province du Hunan de la Chine centrale. / VCG

Ces quatre «façons» reflètent les liens culturels durables entre la Chine et le Japon. Plus que de simples pratiques artistiques, ce sont des fenêtres sur des valeurs partagées et l’évolution des traditions – les testaments à un héritage profond et continu de l’échange culturel.