Les restrictions sur les investissements étrangers dans le secteur manufacturier seront levées avec la publication de la version 2024 de la liste négative pour l’accès aux investissements étrangers, a annoncé dimanche le plus haut planificateur économique de la Chine.
Publiée conjointement par la Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC) et le ministère du Commerce (MOC), la liste négative mise à jour, entrée en vigueur le 1er novembre, réduit le nombre de restrictions de 31 à 29, atteignant zéro restriction dans le secteur manufacturier.
« La levée complète des restrictions sur l’accès aux investissements étrangers dans le secteur manufacturier est propice à orienter davantage les investissements étrangers vers la fabrication avancée et les domaines de haute technologie, à optimiser en permanence la structure d’investissement et à accélérer le développement de nouvelles forces productives de qualité », a déclaré Meng Huating, directeur adjoint du département des investissements étrangers au ministère du Commerce.
Un expert du ministère du Commerce a déclaré que la Chine élargirait encore davantage le catalogue des industries pour encourager les investissements étrangers à l’avenir.
« De tels ajustements créeront davantage d’opportunités pour le développement des capitaux étrangers en Chine », a déclaré Zhang Wei, vice-président de l’Académie du commerce international et de la coopération économique du ministère du Commerce.
La Chine a publié et mis en œuvre sa première liste négative d’accès aux investissements étrangers en 2013. Cette liste a fait l’objet de plusieurs révisions et simplifications au cours de la dernière décennie. Actuellement, la version nationale a été réduite à 29 articles dans le secteur non manufacturier, contre 93 articles à l’origine.
Selon Zhang, les capitaux étrangers utilisés dans les domaines de haute technologie en Chine ont atteint 37,4 % du total des capitaux étrangers utilisés en Chine, soit une augmentation de 10 % entre 2017 et 2023.
La NDRC collaborera avec le MOC et d’autres départements et régions pour mettre en place un système de mise en œuvre d’une liste négative, ainsi que d’une liste négative pour les investissements étrangers, garantissant le déploiement rapide des nouvelles mesures.