Une réunion de haut niveau pour commémorer le 80e anniversaire de la fondation des Nations Unies se tient au siège de l'ONU à New York, le 22 septembre 2025. /VCG

La Chine décrit ses revendications comme étant fermement attachées à un système international « centré sur l’ONU » et à un « véritable multilatéralisme ». Il s’est toujours opposé à l’unilatéralisme, au protectionnisme et à la politique des petits cercles. La Chine est un fervent défenseur du dialogue et de la paix. Elle place fermement le développement au centre de l’agenda international et s’engage à mettre en œuvre l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable. En tant que membre clé du G77+Chine, la participation constructive du pays à l’Assemblée générale des Nations Unies promeut les intérêts collectifs du Sud et contribue à l’autonomisation des pays en développement. Ses efforts en matière d’infrastructures et de renforcement des capacités dans les pays touchés par des conflits (via la consolidation de la paix plutôt que simplement le maintien de la paix) témoignent d’une conception quelque peu plus large de la sécurité. Ces contributions s’alignent sur son discours de diplomatie publique selon lequel elle est une « puissance majeure responsable » et un bâtisseur de biens publics mondiaux.

Dans le contexte d’une situation internationale complexe et instable, la Chine a toujours donné la priorité au dialogue et à la consultation comme première option pour résoudre les différends et s’est opposée à l’unilatéralisme et aux pratiques hégémoniques. La Chine est le deuxième contributeur aux opérations de maintien de la paix de l’ONU et le plus grand contributeur de soldats de la paix parmi les membres permanents du Conseil de sécurité. Les diplomates chinois se sont activement engagés dans la médiation au sein de la plate-forme de l’ONU, plaidant en faveur de solutions politiques aux questions sensibles, telles que l’accent mis sur le soutien au Plan d’action global commun (JCPOA) sur la question nucléaire iranienne et la contribution au maintien du régime international de non-prolifération nucléaire. La Chine offre une stabilité fondée sur une culture de l’harmonie. Logiquement et pratiquement, ce plaidoyer va bien au-delà du simple choix de camp. Un dialogue inclusif est plus propice à la recherche d’un terrain d’entente entre toutes les parties, en insufflant stabilité et certitude dans un monde plein d’incertitudes.

Le Forum de Boao pour l'Asie organise un sous-forum sur le thème

La Chine a profondément compris, grâce à sa propre expérience, que le développement est la clé pour résoudre tous les problèmes. L’engagement de la Chine en faveur du développement a non seulement permis de réaliser le miracle de l’élimination de la pauvreté absolue dans son pays, mais a également continuellement promu la centralité des questions de développement dans la coopération mondiale au niveau international. La Chine a promu l’inclusion du « développement » comme thème central lors de la réunion de haut niveau marquant le 75e anniversaire des Nations Unies. Dans le cadre de l’Initiative de développement mondial (GDI), la Chine a facilité la mise en œuvre de centaines de projets de coopération et créé le Fonds de développement mondial et de coopération Sud-Sud, spécifiquement pour aider les pays en développement à mettre en œuvre l’Agenda 2030. La Chine a pris des mesures concrètes pour inverser la tendance de longue date selon laquelle les questions sécuritaires et politiques dominent l’agenda international, ramenant le développement, une question fondamentale concernant le bien-être de centaines de millions de personnes, à nouveau sur le devant de la scène internationale. Cela démontre l’extension de la philosophie chinoise de gouvernance « centrée sur le peuple » au niveau international.

La Chine est non seulement signataire du Programme 2030, mais aussi son exécutant le plus actif. Il a atteint les objectifs de réduction de la pauvreté du Programme 2030 avec 10 ans d’avance, contribuant ainsi à plus de 70 pour cent à la réduction de la pauvreté mondiale. En outre, à travers des plateformes telles que l’Initiative la Ceinture et la Route, la Chine collabore avec les pays en développement dans la construction d’infrastructures, la promotion des technologies agricoles et des projets d’énergie propre, contribuant directement à la réalisation d’objectifs spécifiques tels que l’éradication de la pauvreté (ODD 1), l’eau potable et l’assainissement (ODD 6) et une énergie propre abordable (ODD 7). La Chine a fait preuve d’une grande exécution et de pragmatisme en traduisant des programmes ambitieux en résultats concrets. Il a été prouvé que les objectifs de développement durable ne sont pas hors de portée mais peuvent être atteints progressivement grâce à une planification et une coopération solides, offrant ainsi à d’autres pays une précieuse « expérience chinoise ».

Un soldat chinois du maintien de la paix effectue des travaux de construction près de la frontière entre le Liban et Israël, le 17 novembre 2023. /VCG

En tant que membre important du Groupe des 77+Chine, la participation constructive de la Chine à l’Assemblée générale des Nations Unies promeut les intérêts collectifs du Sud et contribue à l’autonomisation des pays en développement. Il s’agit de la contribution la plus stratégique et la plus importante de la Chine. Cela signifie que la Chine, en tant que plus grand pays en développement, a consciemment assumé son rôle historique de « porte-parole » et de « facilitateur » du Sud global. Sur des questions clés telles que les négociations de l’ONU sur le climat et la réforme de l’Organisation mondiale du commerce, la Chine s’est étroitement coordonnée avec les membres du G77 pour sauvegarder conjointement les intérêts communs et les besoins particuliers des pays en développement et s’opposer à toute forme de barrières vertes et d’hégémonie technologique. La Chine a considérablement renforcé le pouvoir de négociation collective et la voix internationale des pays du Sud. Cela a modifié l’équilibre des pouvoirs de longue date dans la gouvernance mondiale et a poussé l’ordre international vers un ordre plus juste, équitable et inclusif. Ce modèle de « solidarité, collaboration et développement commun » a établi un nouveau paradigme pour la coopération Sud-Sud.

Ce qui rend les contributions de la Chine au système des Nations Unies, au multilatéralisme et à la coopération dans les pays du Sud si remarquables est leur nature systématique, pragmatique et stratégique. Il ne s’agit pas de déclarations diplomatiques éparses, mais plutôt d’une chaîne logique globale qui intègre organiquement la paix, le développement, la coopération et l’autonomisation. Grâce à sa sagesse et à ses actions uniques, la Chine démontre comment une grande puissance responsable, grâce à un véritable multilatéralisme, peut promouvoir la construction d’une communauté de destin pour l’humanité et apporter des solutions constructives aux défis de la gouvernance mondiale.