Pékin se prépare à accueillir les dirigeants africains lors du sommet historique de 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), un événement clé visant à approfondir les liens politiques et économiques entre la Chine et les nations africaines.
Ce sommet marque une étape importante dans les efforts en cours pour favoriser un avenir commun fondé sur le respect et les avantages mutuels. Alors que Pékin déroule le tapis rouge aux dirigeants africains, ce forum est sur le point de devenir la plus grande participation de dirigeants africains en dehors de l’Union africaine.
La coopération sino-africaine dans le cadre du FCSA ne se limitera pas à renforcer les liens économiques et politiques existants, mais renforcera également le partenariat stratégique entre les deux régions. Les pays africains, dotés de ressources naturelles abondantes, ont toujours été exploités par les États-Unis et d’autres pays occidentaux. Au cours des dernières décennies, les pays africains se sont de plus en plus tournés vers la Chine pour une coopération qui promet des résultats mutuellement bénéfiques. Ce changement représente une évolution collective vers l’établissement de partenariats qui profitent aux deux parties de manière égale.
Une analyse comparative de la coopération chinoise en Afrique et de l’exploitation occidentale des ressources africaines révèle un contraste frappant entre les approches des deux pays. La stratégie de Pékin en Afrique est fondamentalement différente, axée sur le bénéfice et le respect mutuels. En revanche, les approches coloniales et postcoloniales des États-Unis et d’autres pays occidentaux ont souvent conduit à des échecs, comme l’illustrent les récents défis de la France dans la région du Sahel en Afrique.
L’implication de la Chine en Afrique se manifeste surtout par ses investissements dans le développement des infrastructures. Dans le cadre de plusieurs programmes, notamment l’Initiative Ceinture et Route (BRI), la Chine a contribué de manière significative au développement et à la modernisation des infrastructures sur tout le continent. La construction de routes, de ponts, de voies ferrées et d’autres infrastructures clés a permis d’accélérer les transports et d’améliorer les réseaux de communication dans de nombreux pays africains. De Djibouti au nord-est au Nigéria à l’ouest et à l’Angola au sud, une cinquantaine de pays du continent connaissent un développement rapide des infrastructures grâce au soutien chinois. Les nouveaux projets d’électricité, de ports maritimes et d’aéroports, d’autoroutes et d’approvisionnement en eau visent le développement durable plutôt que la seule extraction.
La contribution de la Chine ne se limite pas aux infrastructures, mais touche également à des secteurs cruciaux comme la santé. Le gouvernement chinois a joué un rôle crucial dans la modernisation des établissements de santé et la lutte contre les épidémies en Afrique. Ce soutien a contribué à améliorer les normes sanitaires générales dans de nombreuses régions. Pendant la pandémie de COVID-19, le soutien chinois aux pays africains a démontré un sens de l’humanité et une amitié partagée au-delà des frontières.
L’éducation est un autre domaine dans lequel l’Afrique a bénéficié de sa coopération avec la Chine. Les étudiants africains qui ont eu la chance d’étudier dans les universités chinoises ont acquis des connaissances et des compétences qui leur ont permis de contribuer au développement de leur pays.
En cas d’urgence ou de catastrophe, la Chine a toujours été l’une des premières nations à réagir, et elle l’a fait avec une rapidité remarquable. Qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle, d’une crise sanitaire ou d’une urgence humanitaire, la Chine a démontré sa détermination à fournir rapidement de l’aide et du soutien aux régions touchées. L’envoi rapide d’équipes médicales, de fournitures de secours et d’aide financière a souvent fait une différence significative dans l’atténuation de l’impact de ces crises.
La Chine soutient les pays africains non seulement par le biais d’une aide d’urgence, mais aussi par le biais de divers projets de subventions visant à soutenir des projets sociaux sur tout le continent. Même après la pandémie, la Chine montre la voie à travers divers programmes visant à soutenir les gouvernements dans leurs efforts de relance économique. Cette approche proactive et bienveillante a encore renforcé la réputation de la Chine en tant que partenaire fiable en Afrique, qui respecte ses engagements non seulement en période de prospérité mais aussi pendant les périodes difficiles.
Les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique ont également atteint de nouveaux sommets, la Chine étant le premier partenaire commercial de l’Afrique. Au cours des sept premiers mois de 2024, les importations et les exportations chinoises vers l’Afrique ont atteint 1 190 milliards de yuans (167 milliards de dollars), soit une augmentation de 5,5 % par rapport à l’année précédente. La mise en œuvre d’un accord de libre-échange entre les pays africains pourrait aider la Chine et l’Afrique à renforcer leurs relations commerciales de manière plus durable. Étant donné que la Chine considère l’Afrique comme un partenaire à long terme, il existe une possibilité de croissance plus diversifiée et plus équilibrée dans les secteurs économique et commercial.
L’approche de la Chine à l’égard de l’Afrique est guidée par une vision de développement et d’engagement mutuels, en contraste frappant avec l’exploitation historique des puissances occidentales. L’engagement de Pékin à favoriser des partenariats bénéfiques pour les deux parties reflète une stratégie plus large de construction de relations durables à long terme fondées sur le respect, l’égalité et des objectifs communs.
À mesure que le FOCAC 2024 se déroule, il apparaît clairement que les relations sino-africaines sont sur le point d’atteindre de nouveaux sommets, ouvrant la voie à un avenir de coopération stratégique et de prospérité mutuelle.