Une vue d'en haut d'un pavillon dans le sud de la Chine au printemps. / VCG

La Chine et la Malaisie ont une longue histoire d’échanges culturels, les différences environnementales naturelles jouant un rôle important dans la formation des modes de vie des gens.

La Chine, avec son vaste territoire, connaît des saisons distinctes. Le printemps apporte la renaissance de la nature, ce qui en fait un moment idéal pour la plantation. L’été est chaud, permettant aux cultures de croître rapidement. L’automne est cool et marque la saison des récoltes, et l’hiver est froid, un temps pour le stockage des aliments et le repos. Ce cycle saisonnier clair dicte les rythmes agricoles et les coutumes traditionnelles. Par exemple, dans le nord de la Chine, les gens aiment le pot chaud pendant l’hiver glacial, tandis que dans les étés humides et chauds du sud, des plats plus légers et rafraîchissants sont préférés.

Les cultures d'automne sèchent à Linyi, province du Shandong. / VCG

Les saisons influencent également les festivals traditionnels de la Chine. Le festival de Qingming au printemps n’est pas seulement un temps pour le souvenir ancestral, mais aussi une opportunité d’activités de plein air. Le festival de mi-automne en automne coïncide avec la récolte, au cours de laquelle les gens aiment les gâteaux de lune et admirent la pleine lune. Ces célébrations sont profondément enracinées dans le rythme naturel des saisons changeantes.

La forêt tropicale de la zone de conservation de la vallée de Danum en Malaisie. / VCG

En revanche, la Malaisie, située près de l’équateur, a un climat tropical de la forêt tropicale caractérisée par des températures constamment élevées et des précipitations abondantes tout au long de l’année. Au lieu de quatre saisons distinctes, le pays n’en connaît que deux – une saison sèche et une saison des pluies.

En raison de ce climat stable, la production agricole en Malaisie n’est pas liée par des changements saisonniers mais se poursuit toute l’année. Les cultures économiques telles que le caoutchouc et le palmier à huile prospèrent dans l’environnement humide, et la culture du riz peut être ajustée de manière flexible en fonction des schémas de précipitations.