Le logo Neuralink affiché sur un écran mobile avec le fondateur Elon Musk en arrière-plan. /CFP

Il a été annoncé mercredi que Neuralink d’Elon Musk avait reçu l’approbation réglementaire de Santé Canada pour mener son premier essai clinique dans le pays. L’essai vise à évaluer un implant cérébral conçu pour permettre à des personnes paralysées de contrôler des appareils numériques simplement par la pensée.

L’essai évaluera la sécurité et la fonctionnalité précoce d’un implant conçu pour aider les personnes atteintes de tétraplégie ou de paralysie des quatre membres à contrôler les appareils externes par la pensée.

Santé Canada n’a pas publié de déclaration officielle concernant l’approbation.

Aux États-Unis, des dispositifs Neuralink ont ​​été implantés chez deux patients. Le premier, Noland Arbaugh, a reçu son implant en janvier et l’utilise depuis pour jouer à des jeux vidéo, naviguer sur Internet et interagir sur les réseaux sociaux. Le deuxième patient, qui a subi l’intervention en août et a choisi de rester anonyme, utilise l’appareil pour apprendre la conception 3D et jouer à des jeux vidéo.

Lire la suite : Neuralink implante une puce cérébrale chez le premier humain, dit Musk

Le premier patient humain reçoit un implant cérébral Neuralink en janvier 2024. /Capture d'écran de X

Le fondateur de Neuralink, Elon Musk, a déclaré que 400 des électrodes de l’implant étaient fonctionnelles chez le deuxième patient, contribuant ainsi à ses bonnes performances. Neuralink prévoit d’étendre ses essais à huit participants supplémentaires d’ici la fin de l’année.

Fondée en 2016, Neuralink se concentre sur l’avancement de la technologie d’interface cerveau-ordinateur pour améliorer la vie des personnes gravement handicapées. Au-delà de permettre le mouvement et la communication, la société recherche également des applications pour restaurer la vision, son implant ayant obtenu la désignation de « dispositif révolutionnaire » de la Food and Drug Administration des États-Unis plus tôt cette année.

(Avec la contribution de Reuters)