Les négociations des Nations Unies sur le climat, COP29, ont débuté à Bakou, en Azerbaïdjan, le 11 novembre 2024. /CFP

Alors que le monde se réunissait la semaine dernière pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2024, ou COP29, à Bakou, en Azerbaïdjan, l’urgence de lutter contre le changement climatique est plus palpable que jamais. Face aux défis croissants et au scepticisme croissant à l’égard de la coopération mondiale, la Chine est devenue un leader inébranlable, présentant une approche équilibrée en matière de durabilité environnementale et de croissance économique. La position proactive de la Chine et ses contributions significatives aux efforts mondiaux en matière de climat ont réaffirmé son rôle de pierre angulaire de la gouvernance climatique internationale.

Les progrès remarquables de la Chine en matière d’énergies renouvelables et de technologies vertes ont été un moment fort de la COP29. Le pays, déjà le plus grand producteur mondial de panneaux solaires, d’éoliennes et de véhicules électriques, a réitéré son engagement à atteindre le pic d’émissions de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060. Ces doubles objectifs carbone ne sont pas de simples promesses mais font partie d’une feuille de route concrète qui intègre l’innovation, l’investissement et la mise en œuvre. Lors de la COP29, la Chine a annoncé des projets ambitieux visant à accroître sa capacité en matière d’énergies renouvelables, visant à installer des gigawatts supplémentaires d’énergie solaire et éolienne dépassant les capacités énergétiques totales de plusieurs pays développés. Cet engagement souligne la détermination de la Chine à montrer l’exemple.

Dans son discours au Sommet des dirigeants mondiaux sur l’action pour le climat lors de la COP29, le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang a exposé la vision de la Chine en matière de gouvernance climatique mondiale. Il a mis l’accent sur trois propositions clés : l’adhésion au principe des responsabilités communes mais différenciées (CBDR), la transformation des modèles de croissance et le renforcement de la capacité d’adaptation au climat. Ding a souligné que les pays développés devraient prendre l’initiative de remplir leurs obligations de réduction des émissions et d’avancer leurs délais de neutralité carbone, tandis que les pays en développement contribueraient dans la mesure de leurs propres capacités. Il a annoncé le projet de la Chine de soumettre ses contributions déterminées au niveau national pour 2035, couvrant tous les gaz à effet de serre, et a réitéré l’objectif d’atteindre la neutralité carbone avant 2060.

Soulignant la nécessité d’une transition vers le développement durable, Ding a souligné les progrès de la Chine dans la fabrication de véhicules électriques, de batteries au lithium et de produits photovoltaïques comme des contributions au développement vert mondial. Il a appelé à une collaboration internationale pour accélérer les transitions énergétiques, maintenir des chaînes industrielles et d’approvisionnement stables pour les nouvelles énergies et promouvoir l’innovation dans les technologies vertes. En outre, Ding a souligné le rôle essentiel du financement et de la technologie dans la lutte contre le changement climatique. Il a noté que depuis 2016, la Chine a fourni et mobilisé plus de 177 milliards de yuans (24,5 milliards de dollars) pour soutenir les réponses climatiques d’autres pays en développement. Il a exhorté les pays développés à accroître leur soutien financier et les transferts de technologies vers les pays en développement et a plaidé pour la fixation d’objectifs de financement plus ambitieux lors de la COP29 afin de soutenir les efforts mondiaux en faveur du climat.

Le rôle de la Chine en tant que champion des pays du Sud était un autre élément marquant de son programme pour la COP29. Grâce à la coopération Sud-Sud, la Chine a toujours soutenu les pays en développement dans le renforcement de leur résilience climatique. Que ce soit par la fourniture de technologies vertes, de programmes de renforcement des capacités ou de financement climatique, la Chine a démontré que l’action climatique est une responsabilité partagée. L’une des annonces clés de la COP29 a été l’engagement de la Chine à élargir son Fonds de coopération climatique Sud-Sud. Cette initiative canalisera les ressources vers des projets d’énergies renouvelables, des mesures d’adaptation au climat et des transferts de technologie dans les pays vulnérables, comblant ainsi le fossé laissé par les promesses non tenues des pays les plus riches.

La pierre angulaire de la position de la Chine à la COP29 était son plaidoyer en faveur du principe du CBDR. La Chine a souligné que si toutes les nations doivent agir contre le changement climatique, les pays développés, qui supportent le plus gros des émissions historiques, doivent assumer une plus grande part du fardeau. En équilibrant son leadership et un ferme appel à l’équité, la Chine a souligné l’importance de lutter contre les inégalités dans la gouvernance climatique mondiale. Cette approche garantit que les pays en développement peuvent poursuivre une croissance durable sans compromettre leur droit au développement.

Des gens marchent devant le lieu du Sommet des Nations Unies sur le climat COP29, à Bakou, en Azerbaïdjan, le 11 novembre 2024. /CFP

La transition de la Chine vers une économie verte ne va pas sans défis. En tant que puissance manufacturière mondiale, le pays doit équilibrer sa croissance industrielle avec ses objectifs environnementaux. Cependant, son approche progressive visant à réduire la dépendance au charbon tout en développant simultanément les énergies renouvelables démontre une stratégie pragmatique que d’autres pays peuvent imiter. Les politiques climatiques de la Chine remodèlent le paysage énergétique mondial. Ses investissements dans les énergies renouvelables ont réduit les coûts technologiques dans le monde entier, rendant les solutions vertes accessibles à davantage de pays. En ouvrant la voie en matière de fabrication verte, la Chine réduit non seulement ses propres émissions, mais permet également à d’autres pays de se décarboniser efficacement.

Lors de la COP29, la Chine a réaffirmé sa position de lueur d’espoir dans la lutte contre le changement climatique. Son leadership, ancré dans l’équité, l’innovation et la coopération, offre une vision convaincante d’un avenir durable. En donnant la priorité à l’action collective et à une croissance équitable, la Chine atteint non seulement ses propres objectifs climatiques, mais ouvre également la voie au progrès mondial. Alors que le monde est aux prises avec le défi déterminant de notre époque, l’engagement de la Chine en faveur de cette cause constitue un exemple inspirant. Ses efforts nous rappellent qu’un changement significatif est possible lorsque les nations donnent la priorité à la prospérité partagée plutôt qu’aux discours qui divisent. Face à l’adversité, l’engagement inébranlable de la Chine en faveur de la construction d’une planète plus verte et plus durable est un appel à l’action pour tous.