Juan Merchan, un juge new-yorkais chargé de superviser l’affaire du président élu américain Donald Trump, a accordé vendredi à Trump une libération inconditionnelle lors de l’exécution de sa peine, ce qui signifie que le nouveau président ne sera passible d’une amende ni d’une surveillance probatoire.
Pourtant, la condamnation désigne formellement Trump comme un criminel reconnu coupable, sous réserve de l’issue de ses futurs appels.
Voici une chronologie du procès très médiatisé depuis 2023 :
– Le 30 mars 2023, un grand jury de New York a inculpé Trump pour avoir prétendument versé 130 000 $ à titre d’argent secret à la star de cinéma pour adultes Stormy Daniels avant l’élection présidentielle de 2016.
– Le 4 avril 2023, Trump a été traduit en justice à New York et est devenu le premier ancien président américain à être inculpé pénalement.
– Le 15 avril 2024, Trump a comparu devant un tribunal pénal de Manhattan, à New York, devenant ainsi le premier ancien président américain à être jugé dans une affaire pénale.
– Le 30 mai 2024, un jury new-yorkais a déclaré Trump coupable des 34 chefs d’accusation de falsification de dossiers commerciaux pour dissimuler le paiement d’argent secret, faisant de lui le premier ancien président américain reconnu coupable d’un crime.
– Le 2 juillet 2024, le juge Merchan a reporté la date de condamnation de Trump du 11 juillet au 18 septembre.
– Le 6 septembre 2024, la date du prononcé de la peine a encore été reportée au 26 novembre, après le jour du scrutin.
– Le 22 novembre 2024, le juge Merchan a accepté de reporter indéfiniment le prononcé de la peine après que Trump ait remporté l’élection présidentielle de 2024 au début du mois.
– Le 16 décembre 2024, la Cour suprême de l’État de New York a rejeté la requête de Trump visant à annuler sa condamnation au motif de l’immunité présidentielle.
– Le 3 janvier 2025, le juge Merchan a fixé au 10 janvier la nouvelle date de prononcé de la peine.
– Le 9 janvier 2025, la Cour d’appel de l’État de New York a rejeté une requête des avocats de Trump visant à suspendre le prononcé de la peine, prévue le lendemain. Le 9 janvier également, la Cour suprême des États-Unis a refusé de reporter le prononcé de la peine, confirmant le 10 janvier comme date définitive du prononcé de la peine.
(Avec la contribution de Xinhua)
