De nouvelles tensions à la frontière kirghize-tadjike, faisant vaciller le cessez-le-feu

De nouvelles tensions à la frontière kirghize-tadjike, faisant vaciller le cessez-le-feu

Les gardes-frontières kirghizes et tadjiks ont échangé des coups de feu le 27 janvier dans une impasse à proximité d’une route bloquée, relançant l’affrontement entre les anciens voisins soviétiques à la suite d’un incident violent similaire l’année dernière, qui a fait des dizaines de morts.

La frontière entre les deux pays, qui abritent tous deux des bases militaires russes et sont étroitement alliés à Moscou, est mal délimitée.

Le secrétaire général de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) dirigée par la Russie, Stanislav Zas, a appelé à un cessez-le-feu immédiat à la frontière, a rapporté l’agence de presse RIA.

Elle a indiqué que Stanislav Zas avait eu des entretiens téléphoniques avec de hauts responsables de la sécurité du Kirghizistan et du Tadjikistan.

La confrontation armée à la frontière tadjiko-kirghize doit être immédiatement arrêtée“, a-t-il déclaré, cité par l’agence de presse.

Il a également déclaré que l’OTSC, dont les deux pays sont membres, était prête à aider à résoudre le conflit.

Les autorités kirghizes ont déclaré que des citoyens tadjiks avaient bloqué une route entre le centre provincial de Batken et le village kirghize d’Isfana. Les gardes-frontières des deux côtés ont réussi à débloquer la route, mais des combats ont ensuite éclaté.

Les autorités kirghizes ont déclaré plus tard dans un communiqué séparé que les deux parties avaient convenu d’un cessez-le-feu vers minuit mais que les combats avaient repris 10 minutes plus tard.

Un conflit qui dure depuis plusieurs mois

Le service des gardes-frontières du Tadjikistan a déclaré que ses militaires défendaient les civils tadjiks et que c’est la partie kirghize qui a ouvert le feu en premier.

Le gouvernement provincial de Batken au Kirghizistan a déclaré que quatre militaires avaient été blessés, selon le site d’information local 24.kg. Le Tadjikistan a déclaré qu’il y avait eu des victimes parmi ses civils et ses gardes-frontières, mais n’a fourni aucun chiffre. Une source de sécurité tadjike a déclaré qu’une personne avait été tuée et onze blessées.

Au moins 49 personnes ont été tuées dans des combats entre les deux nations à prédominance musulmane en avril dernier, qui ont dégénéré à la suite d’un affrontement frontalier similaire.

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