Cas de viol à Chypre : son calvaire en prison

La jeune femme de 19 ans souffrant de choc post-traumatique raconte qu’elle a partagé
sa cellule avec huit autres femmes et qu’elle a perdu 16 kg.
Droguée en prison
La jeune femme anglaise qui avait été accusée de mensonge à propos d’un viol en
réunion à Chypre a raconté qu’elle avait eu peur d’être de nouveau violée en prison.
Elle est restée détenue en prison pour plus d’un mois après avoir été condamnée en juillet
dernier. Elle maintient qu’elle a été violée par plus de douze individus dans une chambre
d’hôtel à Ayia Napa en juillet.
Dans sa première interview donnée au journal The Sun à son retour en Grande-Bretagne,
elle a déclaré que la plupart des prisonnières étaient droguées. Selon elle, ces drogues
l’auraient fait halluciner durant son emprisonnement.
Une affaire encore en cours
Son retour en Grande-Bretagne lui permet désormais de se sentir en sécurité, mais
l’affaire n’est pas résolue. Elle a été libérée sous caution (20 000 euros) après quatre
semaines et demie de prison. Plus de 153000 livres ont été collectées par crowdfunding
pour l’aider à payer ses frais de justice.
La jeune femme qui s’était rendue à Chypre pour des vacances, était étudiante en
criminologie dans une université britannique depuis septembre dernier. Elle suit
actuellement un traitement pour gérer son stress post-traumatique avant d’envisager de
retourner en cours.