Kiev ne peut pas désarmer ses troupes alors que les attaques persistent

Kiev a accusé les rebelles pro-russes d’avoir ouvert le feu avec des tirs de roquettes et d’artillerie sur des villages du Sud de l’Ukraine ce lundi 23 février, tout juste une semaine après l’accord de cessez-le-feu signé avec les hautes instances européennes.
Moscou nie tout soutien
L’armée ukrainienne a déclaré qu’il était impossible de retirer ses armes du front, comme l’exigent les fragiles accords de trêve, alors que ses troupes étaient encore la cible d’attaques.
La monnaie ukrainienne, en chute libre ce mois-ci, a régressé de 10 % lundi, les investisseurs craignant que les accords de paix s’effondrent. La banque centrale a déclaré son souhait d’imposer des restrictions aux importations afin de soutenir la hryvnia. En outre, la valeur de la dette ukrainienne a également diminué.
Les pays occidentaux espèrent toujours que la trêve puisse être maintenue même si l’Allemagne et la chancelière Angela Merkel, qui a été une des forces motrices derrière cet accord de paix, a déclaré en des termes inhabituellement forts que c’était maintenant assez clair que le cessez-le-feu n’était pas appliqué.
Kiev affirme craindre les rebelles, qui, soutenus par des renforts de troupes russes, ont l’intention d’avancer plus profondément dans ce territoire que le Kremlin appelle « Nouvelle Russie », niant toujours, néanmoins, avoir aidé les rebelles.