Le chef adjoint de l’ONU défend les droits des femmes lors d’une visite aux talibans

La secrétaire générale adjointe de l’ONU, Amina Mohammed, a exprimé son inquiétude aux responsables talibans à Kandahar au sujet des violations des droits des femmes en Afghanistan, ont déclaré les Nations unies le 20 janvier.
Amina Mohammed a terminé le 20 janvier une visite de quatre jours en Afghanistan, rencontrant également des responsables talibans dans la capitale Kaboul après que l’administration a interdit la plupart des travailleuses humanitaires et empêché les femmes et les filles d’aller au lycée et à l’université.
“Mon message était très clair : bien que nous reconnaissions les importantes exemptions accordées, ces restrictions offrent aux femmes et aux filles afghanes un avenir qui les confine dans leurs propres maisons, violant leurs droits et privant les communautés de leurs services“, a déclaré Amina Mohammed dans un communiqué.
À Kandahar, elle a rencontré le sous-gouverneur Maulvi Hayatullah Mubarak.
Pour elle, l’administration talibane veut établir une relation forte avec le monde, la levée des sanctions contre ses dirigeants et pouvoir envoyer un ambassadeur à l’ONU, a indiqué le bureau d’information de Kandahar.
Le mois dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies a reporté pour la deuxième fois la décision sur la possibilité pour l’administration talibane d’envoyer un ambassadeur à New York. Des dizaines de dirigeants talibans font également l’objet de sanctions de l’ONU.
Aucun gouvernement n’a officiellement reconnu l’administration talibane depuis qu’elle a pris le pouvoir en août 2021.
“En ce moment, l’Afghanistan est en train de s’isoler, au milieu d’une terrible crise humanitaire et l’un des pays les plus vulnérables de la planète au changement climatique“, a déclaré la secrétaire génale adjointe de l’ONU.