Selon Zelensky la guerre russe serait une catastrophe environnementale pour l’Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré le 14 décembre que les dommages environnementaux causés par la guerre russe affecteront des millions de personnes pendant des années et a exhorté la Nouvelle-Zélande à prendre le leadership de la diplomatie pour remédier aux dommages.

S’adressant au parlement néo-zélandais Zelensky a déclaré par liaison vidéo depuis l’Ukraine que les attaques russes ont contaminé les océans du pays et 3 millions d’hectares de forêt.

“Des dizaines de rivières sont polluées, des centaines de mines de charbon sont inondées, des dizaines d’entreprises parmi les plus dangereuses, y compris chimiques, ont été détruites par des frappes russes“, a-t-il déclaré.

“Tout cela (…) aura un impact direct sur des millions de personnes“, a-t-il déclaré, faisant référence aux fuites de produits chimiques dangereux et à la contamination par les mines et les munitions.

“Vous ne pouvez pas reconstruire la nature détruite, tout comme vous ne pouvez pas restaurer les vies détruites“, a ajouté Zelensky.

Zelensky a exhorté la Nouvelle-Zélande, un fervent partisan de Kiev, à diriger les efforts aux Nations Unies et ailleurs pour restaurer la sécurité environnementale de l’Ukraine et éliminer les mines.

Maintenant dans son 10e mois, la guerre a tué des milliers de personnes, déplacé des millions et transformé des villes en décombres.

Le Premier ministre néo-zélandais Jacinda Ardern a annoncé une aide humanitaire supplémentaire de 3 millions de dollars néo-zélandais (1,94 million de dollars) et a déclaré à Zelensky que sa guerre n’était “pas une guerre oubliée”.

Depuis le début de la guerre en février, la Nouvelle-Zélande, un petit pays du Pacifique d’un peu plus de cinq millions d’habitants, a sanctionné plus de 1 200 personnes et entités russes et fourni près de 40 millions de dollars d’aide.

“Notre soutien à l’Ukraine n’est pas déterminé par la géographie. Il n’est pas déterminé par l’histoire ou les relations diplomatiques“, a déclaré Jacinda Ardern. “Notre jugement était simple : nous nous sommes posé la question – et si c’était nous ?“