Black-out à Londres, National Grid sur le grill
Londres et une partie de l’Angleterre ont connu une soirée des plus difficiles ce vendredi 9 août. Essuyant de fortes intempéries, les sujets de sa gracieuse Majesté ont été privés – pour environ un million d’entre eux – de courant. Plusieurs quartiers londoniens n’ont pas été alimentés en électricité pendant plusieurs heures et un petit vent de chaos a régné sur le trafic ferroviaire en plus des rafales bien présentes sur le sud du pays. Le retour à la normale n’aura pris que quelques heures, mais des explications complètes sont attendues de la part de l’énergéticien National Grid.
Dans nos sociétés dépendantes à l’énergie, un black-out est la hantise des autorités en charge du réseau électrique. L’Angleterre a vécu ce qui est redouté avec près d’un million de personnes privées d’électricité ce vendredi 9 août. Plusieurs quartiers de la capitale ont été touchés et cela a eu pour conséquence directe de provoquer la fin du trafic ferroviaire à la très fréquentée station King’s Cross. Les voyageurs ont dû prendre le mal en patience et la route s’est révélée être une option compliquée dans la mesure où les feux de signalisation ont eux aussi été touchés par cette panne géante.
En plus des 300 000 personnes dans le noir à Londres et dans le sud-est de l’Angleterre, un demi-million d’Anglais et de Gallois vivant dans le sud-ouest ont subi ce black-out selon Western Power Distribution. A cela s’ajoute environ 110 000 personnes dans le Yorkshire et le nord-est de l’Angleterre. L’aéroport de Newcastle a été impacté pendant quelques minutes montrant une fois de plus l’importance de l’électricité dans les systèmes de transports modernes.
Cette panne impressionnante est désormais scrutée par les autorités qui demandent des explications à National Grid. Ce dernier a rapidement évoqué sur Twitter « un événement inattendu et inhabituel » avec « la perte de deux générateurs connectés au système de transmission britannique ». Cela a eu pour effet « une chute de fréquence du système électrique ». Ofgem, le régulateur britannique de l’énergie, Ofgem, exigé « un rapport urgent et détaillé » de l’incident à National Grid. L’entreprise est sur la sellette, car si une faute est prouvée, elle pourrait être amenée à payer une amende allant jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires.