La République tchèque cherche sa nouvelle coalition

La République tchèque cherche sa nouvelle coalition

Les lendemains de victoire électorale ne sont pas toujours aisés. La République tchèque et l’ANO en font l’expérience avec des négociations pour former la future coalition de gouvernement qui se sont brutalement arrêtées. Alors que l’ANO et les sociaux-démocrates discutaient depuis plusieurs semaines, ces derniers ont préféré jeter l’éponge faute de parvenir à un accord. Quelles options se présentent à la République tchèque ?

Andrej Babis et son parti – l’ANO – ne peuvent pas encore sabrer le champagne malgré leur victoire aux législatives d’octobre 2017. Arrivés en tête du scrutin, ils doivent toutefois s’assurer d’une majorité absolue à l’Assemblée pour gouverner de manière stable. En effet, l’ANO a échoué lors d’un vote de confiance en janvier dernier et les négociations avec les sociaux-démocrates (CSSD) devaient permettre de diriger le pays sereinement.

Pourtant les discussions entamées en février n’ont toujours pas abouti et la direction du CSSD a voté à l’unanimité, ce vendredi, en faveur de l’interruption des négociations. Aucun accord n’a été obtenu concernant l’attribution de portefeuilles ministériels et l’inflexibilité du Premier ministre est pointée du doigt. Ce dernier a encore jusqu’à juin pour former une coalition et d’autres prétendants comme l’extrême droite pourraient s’inviter dans la parti même si Babis a jusque-là refusé tous les appels en ce sens.

Toutefois si 120 députés sur 200 décident d’une dissolution de l’Assemblée, les électeurs tchèques devront de nouveau se rendre dans les bureaux de vote avant juin. Une éventualité redoutée par beaucoup dans le pays.

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